Nos mains :
Clé de la créativité
humaine
hanchirurigiethema 1 Kopie300-3
Méthodes de traitement
hanchirurigiethema 2 Kopie300-3
Informations
opératoires
hanchirurigiethema 5 Kopie300-3
Ergo-
thérapie

Grâce à l'ingénieuse mécanique de précision et à la capacité de coordination de la main, l'homme peut mettre en œuvre ses pensées de manière créative. La main permet à l'esprit humain de s'exprimer à travers l'écriture, la musique et les arts visuels.

Grâce à l'ingénieuse mécanique de précision et à la capacité de coordination de notre main, il est possible pour les humains de mettre en œuvre leurs pensées de manière créative. Elle permet à l'esprit humain de s'exprimer par l'écriture, la musique et les arts visuels.

Méthodes de traitement

.Lors de la première consultation, vous ferez connaissance avec votre médecin et l’informerez de vos problèmes de santé.

Le médecin vous interrogera en détail et identifiera les effets de vos symptômes sur la qualité de votre vie au quotidien.

Vous discuterez également de votre situation (droitier/gaucher, travail, maladies préexistantes, etc.).

pour en savoir plus

.La main concentre différentes structures fonctionnelles. Un examen clinique détaillé permet de diagnostiquer la cause de vos problèmes de santé.

Soit le diagnostic préliminaire est confirmé par des analyses, soit un diagnostic précis ne peut être établi que par un examen complémentaire.

Après l’examen clinique, votre médecin évaluera la nécessité d’examens diagnostiques supplémentaires.

pour en savoir plus

.

  • Radiographie
    Les différentes densités de tissus du corps humain absorbent les rayons X à des degrés divers. Les os laissent passer beaucoup moins de rayons X que les tissus musculaires. L’image radiographique conventionnelle montre l’objet en trois dimensions (par exemple la main) à travers un cliché en deux dimensions. Par conséquent, deux images radiographiques de la même région sont souvent prises dans deux axes différents. Le diagnostic par radiographie offre la possibilité de visualiser les fractures osseuses et l’usure des articulations. En fonction du diagnostic préliminaire, l’examen radiologique est complété par une imagerie supplémentaire (CT ou IRM).
  • Échographie
    Les ultrasons pénètrent dans les tissus. Leur réflexion sur les surfaces des tissus à l’intérieur du corps produit une image des structures internes des tissus. Cet examen est particulièrement adapté à l’analyse des tissus mous (tendons, nerfs, ganglions, tumeurs des tissus mous).
  • CT

    Lors d’une tomographie par ordinateur ou tomodensitométrie (CT), les rayons X pénètrent dans le corps à différents endroits et à des degrés divers selon le type de tissu. Un ordinateur calcule et retransmet ces informations sous forme de vues dites en coupe dans différents plans.
La tomographie par ordinateur reflète un état du corps beaucoup plus détaillé par rapport à la radiographie, car chaque niveau de coupe est considéré séparément et les superpositions ou les chevauchements sont quasiment inexistants. La tomographie par ordinateur est très bien adaptée à l’analyse des fractures complexes, à la planification de la thérapie ou à l’évaluation du succès d’une thérapie conservatrice ou chirurgicale.
  • IRM
    En imagerie par résonance magnétique (IRM), un champ magnétique très fort est généré ; il excite les atomes du corps humain. Le temps nécessaire aux atomes pour revenir à la normale est mesurable et varie selon le type de tissu. Les points spatiaux ainsi déterminés sont inférieurs à 1 mm et peuvent être convertis, par ordinateur, en images en coupe tridimensionnelle. Aucun rayon X n’intervient dans cet examen qui est particulièrement adapté à l’analyse des tissus mous (lésions ligamentaires, usure du cartilage, ganglions, tumeurs des tissus mous).
  • Examen médical spécialisé
    D’autres examens médicaux spécialisés consolident le diagnostic dans le cas de symptômes spécifiques. Par exemple, le neurologue examine la suspicion clinique d’un syndrome de compression nerveuse; les rhumatologues sont appelés s’il existe une suspicion de maladie rhumatologique pouvant, par exemple, déclencher des douleurs articulaires.
pour en savoir plus

.Une fois le diagnostic confirmé à l’aide des moyens appropriés, le médecin vous expliquera la nature de votre maladie; il vous indiquera son pronostic et vous proposera des options thérapeutiques. Certaines maladies ne nécessitent pas de thérapie (par exemple dans le cas d’un ganglion sans symptôme). Les options thérapeutiques conservatrices sont souvent les premières activées. Selon les symptômes, on recourt à des médicaments réduisant la douleur ou l’inflammation, à des attelles spéciales, à l’ergothérapie ou à la physiothérapie.

Selon le diagnostic, il existe des options peu invasives comme la ponction ou l’infiltration de cortisone, ou plus invasives comme la chirurgie endoscopique ou ouverte. Pendant la consultation, vous découvrirez les avantages et inconvénients de chaque option thérapeutique.

Avant toute intervention thérapeutique, le médecin s’assurera que vous avez bien compris ses explications et que toutes les questions ont été clarifiées. La thérapie qui s´ensuivra le sera avec votre consentement.

pour en savoir plus

.Thérapie conservatrice

En fonction du tableau clinique, il existe de nombreuses options de traitement. Le déroulement ou le succès du traitement est soit contrôlé de manière standardisée (bilan radiographique lors d’une fracture immobilisée) soit par un autre moyen (par exemple, ponction d’un ganglion). Ces examens ont pour objectif de vérifier l’évolution de la guérison ou l’amélioration des symptômes; ils permettent aussi d’évaluer la thérapie et de l’adapter si nécessaire.

Opération

La chirurgie est considérée comme nécessaire quand elle a de fortes chances d’aboutir à un meilleur résultat fonctionnel que le traitement conservateur. La chirurgie est une bonne option pour un bénéfice probable important et à condition que le risque de l’opération soit faible (par exemple, dans le cas d’une fracture ouverte ou gravement déplacée ou de la rupture d’un nerf chez un patient sain).

La nécessité est plutôt relative, si une mesure moins invasive conduit à un résultat thérapeutique probablement équivalent ou si le risque de chirurgie est élevé. Par conséquent, vous avez le droit d’être correctement informé avant toute intervention : votre médecin discutera avec vous en détail du type d’intervention, de ses chances et de ses risques, du déroulement du traitement et des soins alternatifs possibles. Pour que la guérison se déroule comme souhaitée, votre engagement personnel est très important. Dès la planification de l’opération, vous recevrez toutes les instructions importantes à suivre, une liste d’aliments riches en vitamine C (.pdf Vitamine C), la prescription des médicaments recommandés après l’opération et les rendez-vous de suivi postopératoire.

Si nécessaire, vous recevrez également l’ordonnance pour l’ergothérapie. En toute connaissance de la situation, il est important que vous acceptiez l’opération comme une bonne solution à votre problème et que vous n’ayez pas de doute ou de question. L’opération elle-même est pratiquée en ambulatoire à la Clinique Moncor ou en stationnaire à l’hôpital Daler ou à la Clinique Générale.

Dates de suivi / conclusion

Après une thérapie conservatrice ou chirurgicale, votre médecin évaluera le processus de guérison, le succès du traitement ou de la réadaptation lors des rendez-vous de suivi. Les possibilités de diagnostic déjà connues entrent ici en jeu : L’anamnèse détaillée sur le déroulement de la thérapie avec votre médecin, l’examen clinique et, si nécessaire, les examens complémentaires.

Votre médecin vous donnera son évaluation et discutera avec vous des possibilités de poursuivre la thérapie, de changer de stratégie ou de mettre fin à la thérapie.

Le suivi chirurgical thérapeutique d’une opération courante, telle que la libération du tunnel carpien (syndrome du tunnel carpien), se termine souvent par l’enlèvement des sutures, deux semaines après l’opération.

Si, au fil du temps, vous développez une cicatrice gênante ou douloureuse, n’hésitez pas à recontacter votre chirurgien qui vous conseillera des mesures thérapeutiques d’amélioration.

Nos mains

Nos mains jouent le rôle le plus important dans le développement de l’humain, après le cerveau et sa capacité à penser logiquement. Notre dextérité est unique par nature, notamment en raison des capacités de notre pouce.

Grâce à l’ingénieuse mécanique de précision et à la capacité de coordination de la main, l’humain met en œuvre ses pensées de façon créative. L’esprit humain s’exprime par l’écriture, la musique et les arts.

L’épaule et le coude assurent les fonctions de motricité globale, tandis que la main et les doigts en particulier transmettent directement la puissance et exécutent des tâches précises. La main est également un organe tactile très sensible et intervient dans la communication interpersonnelle.

Les différents éléments fonctionnels de la main, les os, les articulations, les tendons, les vaisseaux sanguins et les nerfs sont d’autant plus précieux que, lorsqu’ils sont altérés ou défaillants, la fonctionnalité de la main entière peut être limitée.

La main peut être affectée par des symptômes aigus ou chroniques de différents types : par exemple, fractures osseuses, luxations, foulures, usure des articulations, section de nerfs et de vaisseaux, infections des articulations ou de la gaine des tendons.

A tout âge, des restrictions fonctionnelles de la main peuvent survenir. Dans le cas d’une main blessée, la chirurgie aura pour défi de restaurer le mouvement, la force, la sensibilité, une bonne couverture des tissus mous et la meilleure esthétique possible.

La compétence chirurgicale exige, non seulement des connaissances théoriques, mais également une ligne directrice et une approche systématique. Ici, la complexité des problèmes doit être réduite et détaillée en sous-composantes traitables. Cette approche est suivie d’un traitement bien pensé et axé sur le patient. Les traitements optimaux sont adaptés individuellement et ne sont pas des recettes universelles (Robert W. Beasley). Nous ne devons pas non plus oublier la philosophie de William J. Mayo : « Les intérêts du patient sont les seuls dignes d’intérêt. »

Historique de la chirurgie de la main

Historiquement, les nombreuses et dramatiques blessures de la Seconde Guerre mondiale ont conduit au développement de spécialisations chirurgicales régionales, en particulier la chirurgie de la main.

Le général américain Norman T. Kirk a fondé des centres de chirurgie de la main et a donné la priorité au traitement des tissus mous des blessures. Le major J. William Littler a dirigé le premier centre de soins spécialisés près de Boston et, Sterling Bunnell, en tant que médecin civil, a inlassablement encouragé les échanges entre les différents centres de soins. Bunnell est considéré comme le fondateur de la chirurgie de la main en Amérique et son ouvrage « Surgery of the Hand », publié pour la première fois en 1944, a été révolutionnaire. Le « père » de la chirurgie suisse de la main est Claude Verdan qui a fondé la Clinique de la Longeraie, à Lausanne, en 1946 et, qui a dirigé la polyclinique chirurgicale de l’Université de Lausanne, de 1961 à 1980.

La main dans le langage

Le caractère unique de la main s’exprime également dans le langage : lorsque nous maîtrisons un sujet, nous disons : « Nous prenons les choses en main ». Nous sommes pris « la main dans le sac », nous « perdons la main » lorsque nous sommes confrontés à des difficultés d’exécution. « Nous avons le cœur sur la main » lorsque nous sommes généreux et « en un tournemain », nous élaborons une solution. Nous faisons preuve de gratitude avec « ne mords pas la main qui te nourrit » et travaillons mieux « main dans la main » ou quand nous « mettons la main à la pâte ». Il existe de nombreux autres aphorismes et métaphores.