Glossaire

A

  • Abduction et adduction : écarter et ramener par exemple les doigts vers l’axe médian.
  • Adduction : cf. abduction.
  • Allodynie : déclenchement d’une douleur par un stimulus normalement indolore.
  • Anamnèse : interrogatoire précis des informations médicales potentiellement pertinentes. L’anamnèse vise à relever l’historique de la maladie actuelle d’un patient : vous informez le médecin de vos symptômes. Les questions détaillées permettent de mettre en lumière la nature de vos douleurs et les symptômes associés ainsi que leurs répercussions sur la qualité de votre vie au quotidien. Vous abordez également votre situation personnelle (travail, droitier/gaucher, antécédents médicaux, etc.). L’anamnèse est l’élément fondamental pour l’établissement du diagnostic.
  • Anesthésie du plexus : synonymes anesthésie régionale, anesthésie locorégionale, anesthésie locale. Suppression locale de la douleur dans la région des voies nerveuses sans altérer la conscience. Pour cela, des anesthésiants locaux sont injectés à la périphérie des nerfs qui innervent la main au niveau sensitif, afin de supprimer de manière réversible la conductivité électrique des nerfs.
  • Anesthésie générale : anesthésie (perte de la sensibilité) ou AG (abrégé). Combinaison de l’anesthésie du système nerveux central (analgésie), de la suspension de la conscience (hypnose) et de l’inhibition des fonctions végétatives, éventuellement complétée par une détente musculaire (relaxation musculaire).
  • Anesthésie locale : injection d’anesthésiant local en vue d’endormir et d’anesthésier une certaine région cutanée et tissulaire innervée, sans entraver la conscience, éventuellement en association avec des vasoconstricteurs.
  • Antérieur et postérieur : antonymes pour déterminer la situation, par exemple, d’une structure anatomique par rapport à une autre. Antérieur signifie « qui est placé à l’avant », postérieur signifie « qui est placé à l’arrière ». Proximal et distal, radial et ulnaire, ainsi que palmaire et dorsal, sont d’autres termes associés.
  • Aponévrectomie (fasciectomie partielle) : option thérapeutique chirurgicale de la maladie de Dupuytren. Les nodules et les brides fibreuses atteints sont retirés chirurgicalement.
  • Aponévrotomie : option thérapeutique peu invasive de la maladie de Dupuytren. On procède soit à une injection enzymatique du tissu atteint (Xiapex), soit le tissu atteint est sectionné par opération chirurgicale (p. ex. avec une aiguille). Le tissu atteint est néanmoins conservé.
  • Aponévrotomie percutanée : option technique peu invasive pour le traitement de la contracture de Dupuytren. L’anesthésie est superficielle et la peau est percée par une aiguille, puis la corde aponévrotique contractée est sectionnée avec le biseau de l’aiguille. Le tissu cicatriciel reste donc dans la main. L’aponévrotomie percutanée présente un faible risque de complications, mais un risque élevé de récidive; elle est donc indiquée dans le cas d’une évolution lente de la maladie, avec peu de doigts atteints et des cordes fines (cf. également traitements). La convalescence est bien plus courte que dans le cas des techniques chirurgicales à ciel ouvert.
  • Arthrose : usure des articulations.
  • Axone : long prolongement du corps cellulaire d’un neurone (neurite) entouré de corps cellulaires spécifiques, désigné comme fibre nerveuse.

C

  • Canal carpien : cf. tunnel carpien.
  • Canal digital : coulisse ostéo-fibreuse des tendons fléchisseurs dans la région des doigts. Le canal digital est formé, sur la face dorsale, par les os des doigts, les articulations et les plaques palmaires; sur la face palmaire, par les poulies. Le canal digital est couvert d’une gaine séreuse. Il entoure les tendons fléchisseurs.
  • Carpe : les os du carpe sont répartis en deux rangées entre l’avant-bras et les métacarpiens. Ils forment plusieurs rangées d’articulation qui forment le poignet. Les os du carpe sont importants du point de vue clinique, car ils peuvent être touchés par de nombreuses maladies dégénératives, fractures, lésions ligamentaires (instabilité) et leurs conséquences :
• Os scaphoïde : fracture, pseudarthrose, arthrose isolée de l’articulation scapho-trapézo-trapézoïdienne
• Os semi-lunaire (os lunatum) : maladie de Kienböck, conflit ulno-carpien
• Os pyramidal (os triquetrum) : déchirure du ligament luno-pyramidal
• Os trapèze : rhizarthrose, arthrose isolée de l’articulation scapho-trapézo-trapézoïdienne
• Os trapézoïde : arthrose isolée de l’articulation scapho-trapézo-trapézoïdienne
• Grand os (os capitatum) : arthrose médio-carpienne, syndrome de Fenton
• Os crochu (os hamatum) : conflit entre l’os crochu et le semi-lunaire, fracture du crochet de l’os crochu.
  • Compartiments des extenseurs : les extenseurs des doigts et du poignet cheminent dans six compartiments distincts formés par les os de l’avant-bras, près du poignet; un ligament transversal (retinaculum extensorum) passe au-dessus.
  • Consentement opératoire : le médecin doit informer les patients pour décider d’entente de la suite de la procédure, à savoir le plan de traitement. Une information complète du médecin à son patient est primordiale afin que celui-ci puisse décider librement s’il souhaite suivre un traitement. Le patient doit être suffisamment informé sur l’intervention ou le traitement afin qu’il puisse consentir en toute connaissance de cause. L’information ne doit toutefois pas susciter une peur délétère qui nuirait à son état de santé. Il en résulte une véritable mission d’optimisation de la médecine : afin que les patients puissent également comprendre, puis intégrer les informations, la FMH recommande d’expliquer les cinq risques les plus fréquents ou les plus graves, lorsque des interventions médicales sont nécessaires. Outre ces aspects juridiques, l’information revêt une grande importance également pour le corps médical : elle permet d’instaurer un climat de confiance et confère un sentiment de sécurité au patient. L’information est un échange entre le médecin et le patient. Elle exige une participation mutuelle. Il est important que chaque traitement soit expliqué individuellement; cela est une condition pour remplir le contrat du traitement. La volonté d’un patient doit être respectée. Il s’agit de la condition essentielle à tout traitement et suivi médical.
  • Convalescence : guérison, processus de guérison.
  • Coude du joueur de tennis : cf. enthésiopathie de l’épicondyle latéral de l’humérus.

D

  • Diagnostic : confirmation de la maladie. Le point de départ pour établir le diagnostic est l’anamnèse, l’examen clinique et, éventuellement, les examens approfondis d’exploration fonctionnelle, lesquels fournissent une vue d’ensemble de tous les faits objectifs et résultats obtenus. La planification du traitement débutera après confirmation du diagnostic. Le diagnostic inclut également les différentes méthodes analytiques telles que l’anamnèse, l’examen clinique et les examens approfondis d’exploration fonctionnelle.
  • Distal : cf. proximal.
  • Doigt à gâchette : cf. doigt à ressaut.
  • Doigt à ressaut : également doigt à ressort, doigt à gâchette. Les tendons fléchisseurs enflammés ou épaissis ne coulissent plus librement et sans résistance sous les poulies épaissies. Le canal digital est trop étroit par rapport au tendon (ténosynovite sténosante des fléchisseurs). Il en résulte un phénomène de blocage, de claquement ou de gâchette. Au début, la personne affectée peut toujours activement plier ou étendre le doigt avec force, mais à mesure que les symptômes progressent, la force active n’est plus suffisante et l’autre main est utilisée pour débloquer le doigt. Au dernier stade, le doigt est complètement bloqué, cette manifestation reste toutefois rare. Les causes sont multiples, le blocage est souvent douloureux (cf. aussi traitements).
  • Doigt à ressort : cf. doigt à ressaut.
  • Doigt à ressort : cf. doigt à ressaut.
  • Dorsal : cf. palmaire.

E

  • Effet corde d’un arc : également appelée « bowstringing». En cas de rupture d’une ou plusieurs poulies, les tendons fléchisseurs s’arquent « comme la corde tendue de l’arc », de l’os vers la face palmaire. Cela peut être douloureux. Le fléchissement du doigt est souvent limité, car le glissement tendineux est diminué par le coulissement insuffisant. La déchirure d’une poulie survient souvent chez les grimpeurs. L’effet « corde d’arc » est une complication rare après l’opération du doigt à ressaut.
  • ENMG : l’électroneuromyographie est destinée à l’exploration fonctionnelle du système nerveux périphérique. Elle enregistre notamment la vitesse de conduction nerveuse et sa répartition, l’amplitude du potentiel et sa durée. Cette exploration permet de distinguer l’atteinte de la cellule nerveuse (gaine de myéline) de l’atteinte de la fibre nerveuse elle-même (axone). Une destruction de la gaine de myéline entraîne une atteinte de l’influx nerveux réduisant la vitesse de conduction nerveuse. La perte de l’axone entraîne quant à elle une réduction de l’amplitude de réponse stimulée.
  • Enthésiopathie de l’épicondyle latéral de l’humérus : également nommé « tennis elbow », syndrome de surutilisation ou maladie dégénérative à l’origine de la musculature du coude (latéral) externe (il ne s’agit ni d’une tendinite ni d’une inflammation, mais d’une enthésiopathie), environ dix fois plus fréquente que la maladie de la région médiale (également « coude du golfeur »).
  • Enthésiopathie de l’épicondyle médial de l’humérus : également coude du golfeur, syndrome de surutilisation ou maladie dégénérative à l’origine de la musculature du coude médial interne (il ne s’agit ni d’une tendinite ni d’une inflammation mais d’une enthésiopathie). Elle est provoquée par la flexion répétée du poignet et la pronation de l’avant-bras. Elle peut s’accompagner d’une compression du nerf ulnaire au niveau du coude. Elle se traduit par des douleurs dans la partie interne du coude. L’atteinte de la partie latérale est environ 10 fois plus fréquente (également « tennis elbow »).
  • Épicondyle médial : proéminence osseuse externe du coude de l’humérus médial distal. Origine notamment des muscles fléchisseurs extrinsèques. Sur la face dorsale, le nerf ulnaire parcourt l’épicondyle médial.
  • Épicondylectomie : ablation partielle ou résection d’une protubérance osseuse de l’humérus médial distal. Option thérapeutique afin de soulager la tension du nerf ulnaire ou de traiter la subluxation du nerf.
  • Épitrochléite (coude du joueur de golf) : cf. enthésiopathie de l’épicondyle médial de l’humérus.
  • Ergothérapie : l’objectif de l’ergothérapie est de récupérer les actions de la vie au quotidien et la participation autonome à tous les aspects de la vie socioculturelle et professionnelle. Il en résulte une amélioration, une restauration ou une compensation des capacités et fonctions. Outre les exercices adaptés, l’utilisation de moyens auxiliaires contribue au rétablissement de l’autonomie.
  • Examen clinique : le médecin inspecte, palpe, examine la fonction des différentes unités fonctionnelles du corps et effectue des tests de provocation. Lors de l’anamnèse, l’examen clinique est toujours mené de manière ciblée et en fonction de la symptomatologie des douleurs du patient. Il permet de distinguer analytiquement le diagnostic supposé des diagnostics différentiels possibles. La main se compose de différentes structures fonctionnelles sur une zone très restreinte; un examen clinique exhaustif est donc indispensable pour repérer la structure responsable des douleurs.
  • Extension : cf. flexion.

F

  • Flexion et extension : par exemple, d’une articulation. La flexion/extension peut être documentée de manière fiable au moyen de la méthode du zéro neutre.
  • Fracture luxation de Quervain : combinaison d’une luxation du carpe péri-lunaire et d’une fracture du scaphoïde, désignation d’après le chirurgien suisse Fritz de Quervain (= Fracture luxation trans-scapho-rétrolunaire du carpe).

G

  • Garrod pads : cf. knuckle pads.
  • Grand os : cf. carpe.

I

  • Indice de l’activité biologique : catalogue de questions permettant d’évaluer l’agressivité de la contracture de Dupuytren, que ce soit avant ou après un traitement (mais aussi le risque de récidive) : chaque point qui obtient une réponse positive indique une évolution rapide de la maladie : atteinte bilatérale de la maladie, atteinte du versant postérieur des articulations interphalangiennes proximales (knuckle pads), maladie connue dans la famille (anamnèse familiale positive), sexe masculin, début de la maladie avant 50 ans, atteinte du pouce, atteinte de plus de 2 doigts, extension de la maladie à la racine de la verge (induratio penis plastica) ou à la voûte plantaire (M. Ledderhose).
  • Infiltration de cortisone : cf. « doigt à ressaut » et kyste.
  • IRM : l’IRM est une exploration par imagerie. L’IRM produit un champ magnétique très fort qui stimule les particules (noyaux atomiques) dans le corps humain. La stimulation et la durée de relaxation dépendent du tissu. La stimulation des noyaux atomiques induit dans le circuit récepteur un signal électrique qui est mesurable. Ce signal est capté pour les points spatiaux inférieurs à 1 mm, puis l’ordinateur calcule les vues en coupe provenant de ces valeurs. Cette exploration est particulièrement adaptée à l’analyse des tissus mous (lésions ligamentaires, usure des cartilages, ganglions, tumeurs des tissus mous).
  • Ischémie : la main est enroulée dans un bandage. On gonfle ensuite un brassard pneumatique placé sur l’avant-bras afin d’interrompre la circulation sanguine dans la main. Cette technique facilite la visualisation des petites structures (p. ex. nerfs de la main). Les structures dans le champ opératoire peuvent être ainsi plus facilement protégées.

K

  • Knuckle pads : manifestation possible de la maladie de Dupuytren sur la face dorsale de l’articulation interphalangienne proximale. Épaississements fibreux parfois douloureux de forme ronde. L’excision chirurgicale est une option thérapeutique envisageable en cas d’épaississements symptomatiques et gênants.
  • Kyste synovial (également kyste arthro-synovial) : tumeur la plus fréquente de la main. Il s’agit d’une boule bénigne qui part des articulations ou des gaines synoviales. Cette boule, qui est limitée à l’extérieur par une membrane et remplie de liquide synovial gélatineux, est formée par la capsule articulaire ou les gaines synoviales. Un tel kyste est bénin et sa présence asymptomatique ne nécessite pas de traitement. Les kystes peuvent entraîner une gêne mécanique lors de la flexion et de l’extension de l’articulation voisine et être douloureux (cf. traitements).

L

  • Lege artis (règles de l’art) : le devoir contractuel de prestation doit être régi selon les normes scientifiques, les règles reconnues de la technique en utilisant les capacités physiques et mentales personnelles, les compétences et les connaissances.
  • Ligaments annulaires (poulies) : les ligaments qui traversent les phalanges (poulies A1-5) forment un canal avec les phalanges. Les tendons fléchisseurs coulissent dans ce canal, entourés par la gaine synoviale. Les poulies conduisent les tendons tout près de l’os. La contraction des muscles fléchisseurs entraîne donc immédiatement l’actionnement du tendon (amplitude de glissement). C’est une condition nécessaire pour que la contraction musculaire se traduise en mouvement. Si le système des poulies est détruit, le phénomène d’une corde d’arc se produit. Les poulies ont une importance différente. Pour le traitement du doigt à ressaut, on sectionne le ligament annulaire à proximité de la paume (poulie A1) sans diminuer l’amplitude de glissement du tendon fléchisseur. Si l’ensemble du système des poulies est détruit, le phénomène d’une corde d’arc se produit.
  • Loge de Guyon : région anatomique à la jonction du canal carpien. Zone étroite physiologique, entre le pisiforme et le crochet de l’hamatum, dans laquelle l’artère et le nerf ulnaire se divisent en une branche superficielle et une profonde. Localisation possible d’un syndrome de compression du nerf cubital.
  • Luxation : déboîtement d’une articulation (se distingue de la torsion). Après une luxation, l’articulation n’est plus congruente.

M

  • Main en griffe : position au repos anormale de la main causée par une paralysie du nerf (par exemple, le syndrome du tunnel cubital) avec hyperextension des articulations de base des doigts longs et flexion des articulations interphalangiennes.
  • Maladie de Dupuytren : formation et épaississement de tissu conjonctif palmaire (métaplasie) évoluant généralement par poussée et qui concerne majoritairement des hommes à partir de 50 ans. L’auriculaire et l’annulaire sont les doigts les plus touchés. La maladie forme des nodules et brides fibreuses, provoquant le raccourcissement de l’aponévrose palmaire et limitant l’extension des doigts, ce qui mène à la contracture de Dupuytren. La maladie en elle-même ne nécessite pas de traitement ; en revanche, il faut traiter la limitation d’extension des doigts. À un stade précoce, il n’est pas possible de prédire exactement chez quel patient une contracture avec déficit d’extension des articulations digitales se formera. L’indice de l’activité biologique (Index of biologic severity) permet d’évaluer ce risque. Un avis médical est indiqué dès lors que la main ne peut plus être posée à plat sur une table (tabletop test) ou qu’elle ne peut plus se glisser dans la poche du pantalon (pocket test). Le traitement est peu invasif, par infiltration de Xiapex, par section percutanée à l’aiguille de la corde (aponévrotomie percutanée à l’aiguille) ou chirurgicale par ablation des cordes (aponévrectomie partielle) (cf. également traitements).
  • Maladie de La Peyronie (induratio penis plastica) : masse tissulaire bénigne à la racine du pénis associée à la maladie de Dupuytren (cf. également indice de l’activité biologique).
  • Maladie de Ledderhose : ou fibromatose plantaire, épaississement nodulaire de l’aponévrose plantaire (cf. également maladie de Dupuytren et indice de l’activité biologique).
  • Métaplasie : transformation d’un tissu cellulaire différencié en un autre tissu cellulaire différencié. Les cellules des tissus conjonctifs (fibroblastes et fibrocytes) se transforment lors de la contracture de Dupuytren en cellules contractiles (myofibroblastes et myofibrozytes).
  • Méthode du zéro neutre : indice standard d’évaluation et de documentation pour la mobilité des articulations. Elle est définie par un code à 3 chiffres, qui reproduit l’amplitude de mobilité d’une articulation en degrés autour d’un axe défini.
  • Musculature extrinsèque : cf. musculature intrinsèque.
  • Musculature intrinsèque et extrinsèque : muscles responsables de la mobilité des doigts, de la main et du poignet. L’origine de la musculature intrinsèque se situe dans la main (éminence thénar, éminence hypothénar, muscles interosseux); l’origine de la musculature extrinsèque se situe dans l’avant-bras.

N

  • N. medianus : également nerf médian; c’est l’un des trois principaux nerfs du membre supérieur. Il innerve, au niveau sensitif, sur la face palmaire, le pouce, l’index et le majeur et, sur la face radiale, l’annulaire; au niveau moteur, une grande partie de l’éminence thénar ainsi qu’une grande partie des longs fléchisseurs des doigts longs.
  • N. radialis : également nerf radial; c’est l’un des trois principaux nerfs du membre supérieur. Il innerve, sur la face dorsale, la partie radiale de la main et, au niveau moteur, les muscles extenseurs du poignet et des doigts.
  • N. ulnaris : également nerf ulnaire; c’est l’un des trois principaux nerfs du membre supérieur. Il innerve, au niveau sensitif, la partie ulnaire ou dirigée vers l’auriculaire de l’annulaire et l’auriculaire; au niveau moteur, les muscles de l’éminence hypothénar ainsi qu’une grande partie de la musculature intrinsèque, qui permet l’abduction et l’adduction des doigts longs. Il est le seul des trois principaux nerfs de la main à passer sur la face postérieure des os de l’articulation du coude.
    Dans la face interne du coude (épicondyle médial), le nerf ulnaire a un trajet superficiel et est proche de l’humérus. Il ne peut pas se déplacer en profondeur en cas de choc, en raison du contact étroit avec l’os. Un coup à cet endroit provoque des douleurs dans la partie sensible innervée « funny bone » en anglais).
  • Nécrose : mort des différentes cellules, processus pathologique déclenché à la suite d’une influence néfaste : p. ex. carence en nutriments et oxygène, substances toxiques, augmentation locale de la pression ou syndrome de loges.
  • Needeling : cf. aponévrotomie percutanée ci-dessus.
  • Nerf cubital : cf. N. ulnaris
  • Nerf médian : cf. n. medianus.
  • Nerf radial : cf. n. radialis.
  • Nerf ulnaire : cf. n. ulnaris.
  • Nerf ulnaire : cf. nerf cubital.

O

  • Obligations du patient : le contrat de traitement crée des droits et des obligations pour chacune des parties, c’est-à-dire tant du côté du prestataire que du côté du patient. Le patient ou, en son nom, l’assureur est tenu de payer dans les délais impartis les honoraires au médecin ou à l’hôpital. Le patient est tenu de fournir au médecin les informations nécessaires concernant sa personne et ses plaintes. Il doit également respecter le règlement interne de l’hôpital, suivre les instructions du personnel et, d’une manière générale, faire preuve de considération envers les autres patients et le personnel.
  • Os capitatum : grand os, cf. carpe.
  • Os crochu : os hamatum, cf. carpe.
  • Os du carpe : cf. carpe.
  • Os hamatum : os crochu, cf. carpe.
  • Os lunatum : semi-lunaire, cf. carpe.
  • Os pyramidal : os triquetrum, cf. carpe.
  • Os scaphoïde : cf. carpe.
  • Os scaphoïde : os naviculaire carpien, cf. carpe.
  • Os semi-lunaire : cf. carpe.
  • Os trapèze : os trapezium, cf. carpe.
  • Os trapezium : trapèze : cf. carpe.
  • Os trapézoïde : os trapezoideum, cf. carpe.
  • Os trapezoideum : os trapézoïde : cf. carpe.
  • Os triquetrum : également « pyramidal », cf. carpe.
  • Os triquetrum : pyramidal, cf. carpe.
  • Ostéophyte : excroissance osseuse. Production osseuse exubérante en bordure d’une articulation malade. La formation est interprétée comme tentative à agrandir les surfaces d’une articulation atteinte par l’arthrose et à réduire ainsi la pression par surface.

P

  • Palmaire et dorsal : antonymes associés pour déterminer la situation d’une structure anatomique par rapport à une autre. Palmaire signifie « situé sur la face interne de la main », dorsal « signifie situé sur la face postérieure » de la main. Proximal et distal, radial et ulnaire, ainsi que radial et ulnaire sont d’autres termes associés.
  • Pathognomique : signe qui caractérise une maladie.
  • Pince : cf. fonction de la main.
  • Pocket test : « test de la poche du pantalon » : la main peut-elle être glissée dans la poche ? Le déficit d’extension ou la rétractation des articulations des doigts, par exemple dans la maladie de Dupuytren, sont ainsi globalement évalués. Un autre test classique est le test de la table.
  • Polyneuropathie : groupe de maladies affectant plusieurs (= poly) nerfs périphériques. Selon le tableau clinique, on distingue les maladies qui affectent davantage les prolongements cytoplasmiques (axones) ou en priorité les enveloppes des prolongements nerveux, les nerfs proximaux ou plutôt distaux, moteurs, sensitifs ou végétatifs, ainsi que les formes symétriques et asymétriques. Les symptômes peuvent être très variés selon le type de nerf touché. Les causes sont multiples. Parmi les plus courantes, on trouve le diabète, les médicaments ou les carences en vitamines.
  • Position de référence anatomique : stationnaire : position debout, bras pendants (paumes des mains tournées vers l’avant), pieds parallèles.
  • Position fonctionnelle de la main : l’amplitude des mouvements de la main peut être documentée objectivement et décrite à l’aide de l’évaluation d’amplitude des mouvements (méthode du zéro neutre). Mais au-delà de l’amplitude des mouvements des différentes articulations, c’est la fonctionnalité générale de la main dans la vie privée et professionnelle qui est primordiale pour le patient. Pour définir la capacité fonctionnelle globale de la main, différentes positions ont été décrites, à savoir : préhension de la boule (la main tient la boule), la prise en pointe, fine ou en pince (les extrémités du pouce et de l’index se touchent), la préhension de la clé ou de la poignée (l’extrémité du pouce est allongée, phalangette tournée, comme pour mettre une clé dans une serrure), prise large ou globale (p. ex. saisie d’une pince avec le pouce et le majeur) et prise du crochet (p. ex. saisie d’une poignée de porte).
  • Postérieur : cf. antérieur.
  • Préhension de la boule : cf. position fonctionnelle de la main.
  • Préhension de la clé : cf. position fonctionnelle de la main.
  • Prise en crochet : cf. fonction de la main.
  • Prise globale : cf. position fonctionnelle de la main.
  • Pronation et supination : mouvement de rotation ou mouvement tournant de l’avant-bras. En pronation de l’avant-bras, le cubitus et le radius se croisent ; dans le cas du bras suspendu, la paume de la main est dirigée vers l’arrière ; dans le cas du coude fléchi, la paume de la main est dirigée vers le bas. En supination, le cubitus et le radius sont parallèles l’un à l’autre. Avec le bras suspendu, la paume de la main est dirigée vers l’avant, avec le coude plié, la paume est dirigée vers le haut.
  • Pronostic : dans sa traduction littérale, pronostic signifie « connaissances préalables » ou « prescience ». Il s’agit d’une évolution probable dans l’avenir. La prévision est caractérisée par son orientation scientifique, contrairement à la prophétie. Au sens médical du terme, le pronostic se réfère à l’évolution probable de la maladie, par exemple avec ou sans traitement.
  • Proximal et distal : antonymes associés pour déterminer la situation, par exemple, d’une structure anatomique par rapport à une autre. Proximal signifie « vers le tronc » ou « centrée », distal signifie « vers la périphérie ». Les autres paires de termes sont les suivants : radial et cubital, dorsal et palmaire, antérieur et postérieur.

R

  • Radial et ulnaire : antonymes associés pour déterminer la situation, par exemple, d’une structure anatomique par rapport à une autre. Radial signifie « situé au niveau des doigts, de la main ou de l’avant-bras (du côté du pouce ou vers le radius) », cubital signifie « du côté du petit doigt ou du cubitus ». Proximal et distal, radial et ulnaire, ainsi que dorsal et palmaire sont d’autres termes associés.
  • Radiographie (conventionnelle) : la radiographie est une exploration par imagerie. Les différentes couches de tissus du corps humain absorbent les rayons X à des degrés divers. Le diagnostic par rayons X utilise cette différence d’absorption. L’image radiographique conventionnelle montre une image de l’entité tridimensionnelle (par exemple une main) à travers une image bidimensionnelle. Par conséquent, deux radiographies de la même région sont souvent réalisées sous deux axes (en deux plans). Le diagnostic par radiographie offre la possibilité de visualiser les fractures osseuses et l’usure des articulations. En fonction du diagnostic préliminaire, l’examen radiologique est complété par une imagerie supplémentaire (CT ou IRM).
  • Radius : l’un des deux os de l’avant-bras. Avec le cubitus (ulna), il forme la charpente osseuse de l’avant-bras et fait partie de l’articulation du coude et du poignet.
  • Récidive : réapparition d’une maladie après un premier traitement réussi ou après une rémission spontanée.
  • Rémission : réduction temporaire ou permanente des symptômes de la maladie par opposition à la guérison de la maladie.
  • Rétinaculum des fléchisseurs du poignet : ligament qui s’étend transversalement sur le carpe et délimite le canal carpien vers la partie palmaire (ou ligament annulaire antérieur du carpe).

S

  • SDRC : (syndrome de douleur régionale complexe), Morbus Sudeck ou algodystrophie. Les critères pathognomiques pour le SDRC sont : un facteur déclenchant connu de la maladie, des douleurs (allodynie, hyperalgésie), des enflures, des problèmes circulatoires, une tendance à la sudation et des modifications cutanées (critères de Budapest). Par la suite, des restrictions fonctionnelles sous forme de faiblesses et de mobilité limitée peuvent s’ajouter. La maladie évolue en dystrophie tissulaire et atrophie. Le traitement nécessite une collaboration entre différentes disciplines (centre de la douleur, thérapie manuelle, chirurgie de la main) et, en fonction du degré de gravité, préconise : une thérapie à la cortisone, des antidépresseurs tricycliques, de la gabapentine ou prégabaline, ainsi que de la physiothérapie et de l’ergothérapie. Il s’agit souvent d’un traitement au long cours qui est caractérisé par des gênes/restrictions fonctionnelles persistantes.
  • Sonographie : la sonographie est une exploration par imagerie : les ultrasons pénètrent dans les tissus. Selon la réflexion des ultrasons sur les surfaces des tissus à l’intérieur du corps, une image des structures internes des tissus est créée. Cet examen est particulièrement adapté à l’analyse des tissus mous (tendons, nerfs, ganglions, tumeurs des tissus mous).
  • Sulcus nervi ulnaris : canal au niveau de l’épicondyle médial par lequel passe le nerf ulnaire. Région anatomique dans laquelle la compression du nerf ulnaire est la plus fréquente. En revanche, la compression au niveau de la Loge de Guyon est plutôt rare.
  • Supination : cf. pronation.
  • Syndrome de compression du nerf ulnaire : cf. syndrome du tunnel cubital.
  • Syndrome de loges : l’augmentation de la pression des tissus enfermés, p. ex. une loge musculaire, entraîne une vascularisation déficiente du tissu. Il peut se produire des atteintes neuromusculaires ainsi que des atteintes de tissus irréversibles si la pression n’est pas diminuée. Les fortes douleurs constituent le principal symptôme. Elles ne s’atténuent pas avec des antalgiques habituels. En cas de doute, il est impératif de consulter immédiatement un médecin.
  • Syndrome du canal carpien : cf. syndrome du tunnel carpien
  • Syndrome du muscle supinateur : en comparaison avec le syndrome du canal carpien, la compression du nerf médian au niveau de l’avant-bras proximal est plutôt rare. Il peut être associé au coude du golfeur (enthésiopathie de l’épicondyle médial de l’humérus).
  • Syndrome du nerf cubital au coude : cf. syndrome du tunnel cubital.
  • Syndrome du tunnel carpien : syndrome de compression du nerf médian au niveau du poignet dans le tunnel carpien. Syndrome de compression d’un nerf le plus fréquent dans le corps humain (cf. également traitements).
  • Syndrome du tunnel cubital : deuxième compression nerveuse la plus fréquente chez l’homme. Syndrome de compression du nerf ulnaire au niveau du coude. Les signes cliniques typiques sont un engourdissement du versant ulnaire du quatrième doigt et du cinquième doigt avec, par la suite, une faiblesse de l’abduction et de l’adduction des doigts longs et du geste de pince (adduction du pouce). Au dernier stade, une pathologie de main en griffe pourrait évoluer (cf. traitements).

T

  • Tendinite de Quervain : inflammation aiguë avec douleurs à la palpation le long des tendons extenseurs du pouce dans le premier compartiment (M. abductor pollicis longus, M. extensor pollicis brevis). Une douleur à l’étirement des tendons (test de Finkelstein) est pathognomique.
  • Ténosynovite sténosante : cf. tendinite de Quervain et doigt à ressaut.
  • Test de la table : la main est placée sur la surface d’une table. Le déficit d’extension ou la rétractation des articulations des doigts, par exemple dans la contracture de Dupuytren, sont ainsi globalement évalués. Un autre test classique est le test de la poche.
  • Tomodensitométrie (TDM) : la TDM est un examen par imagerie. Des rayons X traversent le corps sous plusieurs axes. L’absorption du rayonnement est dépendante de la densité et est spécifique au tissu. Un ordinateur calcule une image en coupe, en trois dimensions, à partir de l’absorption des rayons d’un corps éclairé. La tomographie par ordinateur permet une étude particulièrement détaillée du corps par rapport à la radiographie, car chaque niveau de coupe est considéré séparément et les superpositions ou les chevauchements sont quasiment inexistants. La tomodensitométrie est très adaptée pour évaluer les fractures complexes, pour planifier une thérapie ou pour évaluer en détail la consolidation osseuse après une thérapie conservatrice ou chirurgicale.
  • Torsion : torsion de l’articulation qui peut s’accompagner d’un étirement ou d’une déchirure du ligament. Elle diffère de la luxation qui rend l’articulation disloquée, c’est-à-dire non congruente.
  • Transposition du nerf ulnaire : également transposition antérieure du nerf ulnaire. Déplacement du nerf ulnaire de sa position anatomique derrière l’humérus, près du coude vers l’avant. La compression, lors d’activités avec appui sur le coude et, l’étirement du nerf ulnaire, lors d’activités avec une forte flexion du coude sont ainsi évités.
  • Tumeur : enflure ou gonflement et par conséquent, à un sens plus large, toute augmentation circonscrite du volume d’un tissu quelle qu’en soit la cause. Une distinction générale est faite entre les tumeurs bénignes (par exemple, ganglions) et les tumeurs malignes (cancer).
  • Tunnel carpien : région anatomique palmaire des os du carpe. Le tunnel carpien est délimité sur la face dorsale par les os du carpe et sur la face palmaire par un ligament transversal (ligament annulaire antérieur du carpe). Une augmentation du volume dans le tunnel carpien entraîne donc une accentuation de la pression. Le nerf médian et les tendons fléchisseurs des doigts et du pouce passent par le canal carpien.

U

  • Ulna : un des deux os de l’avant-bras, également appelé cubitus. Avec le radius, il forme la charpente osseuse de l’avant-bras et fait partie de l’articulation du coude et du poignet.
  • Ulnaire : situé sur le côté ulnaire ou auriculaire, voir également radial.